Spectacle du studio Art et danse à Marseille

Comme tous les deux ans, le studio Art et danse a donné son spectacle rassemblant tous les élèves.

Il faut savoir que la directrice de l’école, Anne-Sophie Ouiba , est la mère d’Amandine Albisson, danseuse étoile de l’Opéra de Paris.

Cette dernière a la gentillesse de participer à chaque fois au spectacle, offrant ainsi aux élèves la chance incroyable de partager la même scène. La danseuse est venu cette année accompagnée d’Audric Bezard, premier danseur de l’Opéra de Paris.



Le spectacle s’ouvrait avec les plus jeunes. Sur une musique de René Aubry, les fillettes appliquées alternaient dégagées, pas de bourrés et retirés, avec déjà un beau placement et un souci du détail étonnant pour des enfants de cet âge.


 Aux chorégraphies classiques venaient s’intercaler de la danse jazz. Le dynamisme était au rendez-vous, avec des morceaux rythmés et enjoués. Les élèves ont visiblement pris beaucoup de plaisir à danser.

Mention spéciale aux 6-8 ans, qui ont fait craquer le public déjà conquis.

Mais le clou du spectacle intervenait en deuxième partie. Le professeur a l’habitude de monter un ballet du répertoire classique.


 Cette année, c’est le troisième acte de la Bayadère qui a été choisi. La chorégraphie, réputée difficile et exigeante, a été conservée quasiment à l’identique.

Ce qui démontre un très bon niveau de la part des élèves !

Petit rappel pour la mémoire : dans le troisième acte de la Bayadère, le prince Solor, dévasté du sort qu’il a fait subir à Nikiya, fume de l’opium, dans l’espoir de se rendre au Royaume des Ombres. C’est en effet à cet endroit que les fantômes de bayadères dont l’amour a été éconduit se retrouvent. Le guerrier voit donc le fantôme de sa belle, qu’il recherche éperdument.

Comme dans le ballet de Marius Petipa, l’acte commence par l’arrivée des Ombres, consistant en d’implacables arabesques penchées, soit un véritable défi pour l’équilibre (surtout chaussé de pointes !). Aucune jambe n’a failli, chacune s’en est sortie avec les honneurs. 

S’ensuit le fameux adage, réputé si difficile, puis la valse, les variations des trois ombres, puis de nouveaux ensembles.


Quand Amandine Albisson apparaît sur scène, elle est plus lumineuse que jamais. La technique et l’interprétation sont bien sûr sans failles.


 Audric Bezard nous offre quant à lui une véritable leçon de technique masculine, avec notamment un manège de tours en l’air qui a époustouflé l’assistance.



Les deux artistes ont de toute évidence pris un immense plaisir à danser au milieu des jeunes danseuses de l’école de danse.

Leur engagement était total, et pour le public, c’est une immense joie et une grande chance d’avoir vu sur une scène si modeste des danseurs de ce calibre.

Ce fut également un grand plaisir de voir la propreté des ensembles et des alignements, ainsi que des difficultés techniques parfaitement surmontées.


Les élèves qui ont dû sans nul doute faire preuve d’un grand sérieux et d’une belle assiduité, pour produire un spectacle de cette qualité.

Mention spéciale aux “petites ombres”, les petites filles de la classe éveil absolument adorables en tutu blanc.

A présent, rendez-vous dans deux ans pour un nouveau spectacle ! 

Claire Foucqueteau



4 commentaires:

  1. Bonjour !
    Je vous invite à écouter le beau témoignage d'une danseuse sur le site de podcasts audio :
    www.echappees-libres.com
    Ou sur Facebook : @echappeeslibres
    Belle écoute à vous !
    Marion

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  2. Excellent! Continuez ainsi merci
    https://www.creationbienetre.com/

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  3. Magnifique ça fait rêver:)

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